Hotel Monty
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Cher occupant, Choisissez une chambre, mettez vous à l'aise... La nuit va être longue, tellement longue.
 
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 Aujourd'hui est le premier jour du reste de ta vie.(PV 1er)

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2 participants
AuteurMessage
Alexielle Dutremblay

Alexielle Dutremblay


Messages : 29
Date d'inscription : 04/01/2008
Localisation : Dans l'ombre, juste derrière toi =)

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MessageSujet: Aujourd'hui est le premier jour du reste de ta vie.(PV 1er)   Aujourd'hui est le premier jour du reste de ta vie.(PV 1er) Icon_minitimeLun 14 Jan - 20:48

Ce matin là semblait différent des autres avant lui. La chaleur de l'oreiller contre sa paumette enfournée à l'intérieur lui donnait une impression étrange, comme si le traversin avait souhaité l'engloutir toute entière, et en un rien de temps, l'image du loup face au chaperon rouge se dessina à travers son esprit. Cette fois ci, elle avait débranché son réveil, n'avait pas oublié d'éteindre la lumière, et s'était endormie exprès sur la page 364 du livre à suspens sur lequel son corps toujours engourdit s'appuyait de toute sa masse. S'il l'heure matinale affichait un tel éclat, elle se devait de riposter. Hélas, la fénéantise la prenait d'assauts nombreux, et, bientôt, elle se força à s'asseoir dans les draps de satins écarlates, ramena ses genoux encore chauds sous la couverture jusqu'à sa poitrine. Voilà maintenant plus de trois ans qu'elle logeait ici, souhaitait la bienvenue aux nouveaux clients qui s'y installaient, mais se voyait souvent dans l'obligation de ne plus jamais leur dire au revoir.

Depuis son premier jour -si loin d'aujourd'hui- L'exquise brise fraîche et rude qui suivait la rosée du matin n'existait que partiellement, Les odeurs du marché lui étaient inconnues, enfin les occasions de sortir ne se présentaient quasiment jamais, ou plutôt ne s'étaient jamais présentées. Ôh combien ses belles robes pouvait être inutiles désormais, autant que ces souliers qu'il lui avait offert un jour, autant que tout ce qu'elle pouvait posséder au monde. Et pourtant, la rengaine s'émiettait peu à peu. En effet, les personnes se firent plus nombreuses au fil des années, et l'établissement devînt célèbre dans le pays. L'étrange n'effrayait pas, il avait toujours intrigué n'importe qui, n'importe quand, et surtout n'importe où.


* Si tu ne sors pas de ce lit, on t'enterrera vivante. *

Du haut de son mètre cinquante - cinq, Alexielle considérait le Gin orange non terminé sur sa table de chevet et se rendait compte du gâchis. Un sourire se traça et s'estompa rapidement. Le soleil la rendait toujours mélancolique, souvent même, elle avait éprouvé le besoin de prendre une heure ou deux pour contempler, et envier la beauté de l'astre insaisissable. Elle appréciait énormément le côté impossible des choses et cela s'ajoutait aux raisons de son séjour interminable. La jeune femme osait à peine narrer la durée de résidence aux autres personnes qu'elle rencontrait. Menue, et d'une subtile agilité, l'adolescente se faufilait partout, mais ne restait en place que dans ses phases de rêveries intenses, ce qui faisait l'objet de la moitiée d'une journée de son quotidien. L'anglophone n'entendait aucun bruit dans le couloir. Elle ferma les yeux, et vînt près du haut mirroir qui surplombait l'entrée de sa jolie chambre. Comme toutes les femmes complexées, elle s'examina silencieusement afin d'analyser, pour la Xième fois, tous les défauts qu'elle y trouvait. Bien entendu, elle savait qu'elle ne se comptait pas parmi les moins gatées, mais ne se comportait pas non plus comme la meilleure de toutes, loin s'en fallait.

* Alexielle, tu es une cruche. Tu penses toujours n'importe quoi, et tu ne sers à rien. *

Un air malicieux s'afficha dès lors qu'elle eut finit de penser à de si insignifiants sujets. " L'habit ne fait pas le moine " A nouveau, elle se surprenait à sortir les vieilles vannes qui rassuraient en temps normal de déprime ultra conséquentes. Elle se décida, pour clôre son éveil laborieux, à s'exiler de la chambre. La matinée était si belle par delà la fenêtre. Elle était impressionnée par ce qu'un unique cadre d'ébène pouvait contenir. . .

* C'est ça qui te pousse à vivre en toute conscience de ton inutilité ? *

Elle dévia les yeux , les ancra sur le sol. Leur brun séduisant avait perdu de l'ampleur, et, aussi ternis qu'ils étaient, elle continuait de les préférer à quoi que ce soit d'autre qui composait son anatomie. Dans le couloir, elle ne s'atarda pas. Alexielle rajusta la ceinture de sa robe de chambre et vérifia en descendant les marches de l'escalier que ses chaussons ne lui feraient pas honte, au cas où quelqu'un se pointerait violemment devant elle. La demoiselle arrivait presque à destination lorsque cette dernière s'aperçut que ses appartements demeuraient ouverts, suite à son empressement naïf. Elle secoua la tête doucement, histoire de se rappeler que si un client s'égarait, elle serait en tort et qu'ensuite, des excuses s'imposeraient. Alexielle posa l'index sur la poignée, puis sa main glissa sur l'objet pour ouvrir la porte de bois excessivement lourde qui offrait une entrée convoitée à salle de la baie vitrée.

* Tout est là. Mh . . . Toi, tu vas encore devoir dire merci au personnel de ne pas avoir viré tout ton bazard. *

Elle se dirigea vers le chevalet prostré sur sa droite où une brève esquisse de la vue nocturne que révélait l'immense vitre se situait, produit avec toute la maladresse du monde, par une jeune artiste qui perdait de sa passion de jour en jour, de mois en mois, et de rêves en tout genre. Sa vie ne tenait plus qu'à ses pinceaux, et pourtant l'être qui faisait d'elle ce qu'elle était se laissait déjà. Triste nature que d'aimer les comportements frivoles au point de les adopter. Par la suite on s'en enivre, et pour terminer on s'y noie.

- Vous qui avez chanté tout l'été, eh bien, dansez maintenant. . .

Il n'existait pas de situations qui possédaient toutes les capacités exigées pour se prêter aussi bien à la comparaison. Et le fait qu'il était près de neuf heures et quart ne devait influencer en aucune circonstance ses occupations, davantage s'il s'agissait de son gagne pain. C'est pourquoi au moment où ces lignes se tapent par mes petits doigts innocents, Alexielle évalua les perspectives, repassa ce qui pour elle ressemblait au plus haut point à l'image de la scène extérieure, et aussi pour maintenir une certaine forme de satisfaction personelle. Même si l'étendue lointaine de la baie déployait un sentiment de vie bien plus poussé que son oeuvre, l'envie l'emportait sur le reste. Mais en réalité, le reste comportait - il une réelle importance au creux de son coeur ?

* La prochaine fois, habille toi, tu seras mignone. *

Après une multitude d'aller / retour, elle prit soin de s'abandonner à son environnement, et de laisser libre court à son imagination. Une aquarelle. L'anglaise entretenait l'idée que l'effet d'une fine couche voilée rendrait le brouillard plus présent, et l'allure du portrait plus froide et distante. Ce qu'elle recherchait sortait de l'habituel. Elle en était persuadée, les premiers traits de l'oeuvre principale de sa vie s'élaboraient sous ses yeux, au rythme de ses plusions cardiaques, à chaque fois où son sang se propageait dans ses muscles, dans sa propre chair.
Alexielle fredonna l'air d'une chanson oubliée et bien peu connue du public en général. Dans ce monde, il fallait plaire, et, sans y avoir véritablement réfléchit ainsi qu'en toute insouciance, on lui avait accordé le droit d'en bénéficier. On lui avait dit d'en profiter : c'était ce qu'elle faisait.

Soudain, Alexielle fut parcourue d'un sinistre frisson. Un courant d'air s'imissa dans la vaste pièce. Quelqu'un ?


[ hj: Non, je n'ai pas relu. Oui, il y a des répétitions et pleins de fautes. Oui, il se peut que je ne comble pas vos attentes. MAIS MOI, JE ME SUIS AMUSEE ET J'AI AIME ECRIRE CE POST. <- je suis un exemple =') ]
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Lucy Van Serber

Lucy Van Serber


Messages : 31
Date d'inscription : 05/01/2008
Age : 29
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MessageSujet: Re: Aujourd'hui est le premier jour du reste de ta vie.(PV 1er)   Aujourd'hui est le premier jour du reste de ta vie.(PV 1er) Icon_minitimeSam 2 Fév - 19:00

[ Ça fait longtemps que j'ai pas écrit ='). Et toi pauvre demeurée ça fait longtemps que t'attends une réponse, et c'est à mon tour de ne pas combler tes attentes =D j'suis prête à te servir un truc imbuvable <3 ]

* Ou est-il passée ? Ce n'était vraiment pas le moment de le perde misérable muette sans cervelle... *


Ses premières insulte de la journée... C'était se réveiller d'un si long voyage à travers des rêves plus idiots que jamais qui la mettait d'une telle humeur... En effet, elle avait perdue quelque chose qui lui était devenu indispensable depuis que la passion qu'une parole, aussi insignifiante soit-elle, soit prononcée de sa voix cristalline ait disparu... Elle avait perdu son stylo usé et vieux, dont la mine ternis n'écrivait qu'a moitié. Si on l'écoutait, on penserais qu'il lui suffisait juste d'en acheter un autre, bien plus beau. Sauf que ce stylo, pour une raison inconnu, elle y tenait jusqu'a la prunelle de ses yeux ébène. En passant, si elle ne l'avait pas perdu, elle aurait put noté de son écriture italique qu'aujourd'hui était le jour qu'elle attendait plus que tout, le jour d'un nouveau départ.
Pour un peu qu'elle se serrait gênée pour se lever et partir à la recherche du précieux stylo...
Soupir lasse, elle ne croisera personne aujourd'hui, pas besoin de prendre ce stylo de malheur.

* Encore une journée mélancolique... Comme j'aurais aimée ne pas être qu'un misérable humain... *


Premières ébauches de sourire, de sourire de dégoût. Une journée commençait, et la peur qu'elle se finisse trop tôt s'installer déjà au creux d'un corps trop mince et trop frêle pour la supporter. Pourquoi diable avait-elle était retiré d'un monde ou elle avait des rêves peu douteux pour sa santé ? Des paroles vaines qui ne veulent pas dire plus que sa mine délabré du matin...
Un regard vers sa valise, le premier geste du matin fut de retirer un drap dont la chaleur devenait pesante sur ses formes gracieuse et pale. D'une lenteur exagéré, elle s'assit sur le matelas qui émis un grincement innocent. S'efforçant de garder ses yeux ouverts, elle se dirigea vers sa valise bien trop lourde pour qu'elle ait put la posé autre part que devant la porte de sa chambre d'hôtel...

" Clic "


Les étroites boucles dorée cédèrent sous la pression de son index fin. Premier geste enfin utile de sa misérable journée.

* Aujourd'hui, je vais pouvoir traîner dans des couloirs trop étroit et sombre... Quel excitation ! Surtout cache ta joie Lucy... Pauvre imbécile. *


Sans oublier la première joie du matin. Mieux vaut en rire qu'en pleurer.
Évitant soigneusement les vêtements trop voyant, pour changer, elle s'habilla en noir a la va-vite... Pour elle, chaque minute passé devant le miroir est une minute de perdu à rêvasser, habitudes vaines, elle ne voyait plus de sens à sa vie la petite poupée déjà cassée...
Prenant le temps d'observer chaque parcelle de son corps face au miroir, elle soupira et sortit de la pièce.

* Premiers ennuis d'une journée heureuse... *


A dire vrai, elle n'avait aucune envie d'errer sans but... La première pièce qu'elle trouve, elle y entrera... Qu'on ne lui dise pas que c'est inutile, elle répondra que oui...
Un pas vers une journée inévitablement affreuse.
Une envie presque irrésistible de se moquer du monde, surtout d'elle-même.
Elle résista...
Une porte, vaine promesse d'une rencontre qu'elle aurait voulu éviter... Riez du monde, mais ne vous étouffer pas vous dira-t-on pauvre imbécile...
Une esquisse d'un sourire froid se dessina, elle repensait à sa journée d'hier, inutile pour faire continuer son train-train de vie, inutile aussi... Comme pour insister sur le fait de son inutilité, elle se mit à tapoter lentement sur la porte avant de l'ouvrir. Un léger courant d'air chaud lui frappa au visage, lui picota les yeux, et fit siffler ses oreilles.
Au fond, après un bref regard dans la pièce, une jeune fille s'y tenait.

* Aucune envie d'y faire attention... *


Une fille comme une autre, elle n'agira pas sur sa destinée... Alors ça y est, y'en a qui emploie les grands mots, "destinée", inutile aussi...
Après cette brève intervention, et encore pour utiliser le mot "inutile", elle entreprit de se frotter avec vigueur les yeux face au ciel devenu presque orangé, zébré de violet et de rose... Les nuages parsemés de gris s'ajoutait à un panorama...

* ... gerbant *


Toujours le mot pour rire...
Un crissement lui fit cligné les yeux, c'était celui d'un pinceau qu'on frotter d'un mouvement du poignet sur la toile imbibé d'eau... Aquarelle. Lucy fit mine de s'y interesser, ce qu'elle n'avait finalement aucune envie de faire... Elle se dirigea vers l'immense baie, et pris une attitude nostalgique, "admirant" le panorama... Allait-elle lui parler ?
L'impensable allait sans doute intervenir, qu'elle esperait qu'elle n'ouvrirait pas sa bouche pour lui poser toute sorte de questions qu'elle allait essayer d'éviter sans défaillir. Pire que du dégout, c'était la gerbe qui lui pendait a l'esprit. Elle aurait voulu s'enfuir de cette pièce ou regner un atmosphère trop pesant, pour sa part, elle l'aurait fait si ce tableau ne l'en avait pas empecher... Elle s'y interessée, et cela l'énervée au plus haut point qu'un objet aussi insignifiant prenne une aussi grande place dans ses pensées. Dans ses pensées...
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